Après de longs mois d’attente, sans grand rassemblement, sans milliers de kilomètres à dévorer, sans pleins de belles autos, sans bons amis, sans tout le toutim habituel, la préparation pour le rassemblement des Citrons Boudés, organisé par le LN/A Visa Club de France, doit se faire. Tout d’abord les autos, et ce ne fût pas une mince affaire pour l’une comme pour l’autre. Pour commencer la LNA, qui lors de la dernière édition du rallye du caméléon, dirigé par la MJC de La Salvetat Saint Gilles, nous avait donné quelques peu de mal à revenir à la maison mettant à cause l’allumage. Autant la Visa en 1978 était la première auto à adopter l’Allumage Electronique Intégral, autant la LNA sa petite sœur lui emboîta le pas avec cette technique à la pointe, autant jusqu’en 1983 certains composants étaient fragiles. En effet les capteurs bi-fils ont tendance à claquer sans rien mot dire et hop en rade. Après avoir remplacé le calculateur visiblement HS, la bobine n’étant pas en cause, remplacement de la paire de capteurs pour rentrer à la maison pour un bon nettoyage, une vidange, remplacement des filtres à air et d’essence, la pression des pneus et voilà Linette prête à affronter la Sologne. Côté technique, Monique, la Visa, est au top. Mais la maman de Batiste Carayol lui a fait la surprise de refaire une beauté à son auto, tout en peinture. 34 ans de service (entre les mains d’une femme) ça laisse des traces et deux semaines chez le carrossier auront été nécessaire pour tout redresser, poncer et peindre, d’un blanc meije immaculé. Le secret bien gardé, la veille de partir, la surprise fût de taille pour l’apprenti conducteur. Il s’en fallu de peu pour ne pas récupérer la voiture à temps ou pas terminée pour le partir en pays d’Oïl.
Il ne reste plus qu’à contenter les hommes et femmes d’équipages, de l’eau, des boissons, de bonnes petites choses à boulotter.
Le temps de charger les coffres en mode Tetris comme d’habitude et nous voilà fin prêt à attendre les cinq heures tapantes pour prendre la route. L’impatience est déjà à son comble…


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